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A vos agendas

Les années Vogue – Robert Doisneau

Doisneau et la mode, une histoire qui est née en 1949 grâce au magazine Vogue. Durant 3 ans et même jusqu’aux années 60, ce célèbre photographe français va couvrir à 37 ans l’actualité mondaine, faire quelques photos de mode et réaliser des reportages pour raconter la vie en France.

La somptuosité des bals mondains de l’après-guerre, Picasso retouchant les photos de mode, les prises de vues de mode où Brigitte Bardot fait ses débuts de jeune mannequin, les répétitions dans la rotonde de l’opéra de Paris ou Jean Babilée dansant dans la cour de l’hôtel Lambert, des moments capturés qui sont actuellement exposés à Versailles. Une importante collection, très rarement publiée, où se mélange avec subtilité des tirages anciens et modernes. C’est un réel plaisir pour les yeux d’admirer ces photographies astucieusement mises en valeur dans un lieu d’exception, la chapelle du XVIIIème siècle de l’ancien hôpital royal.

Une visite à faire avant le dimanche 28 mai prochain !
A noter que dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Palais, un concours photo est organisé jusqu’au vendredi 7 avril permettant de participer ou de découvrir de nouvelles photos, sous le thème « Et si Doisneau photographiait Versailles aujourd’hui ? ».

Pour en savoir +

A gauche : Baiser valsé, bal à l’Hotel Lambert_1er juin 1950 © Atelier Robert Doisneau

Raimundo de Larrain présente Cendrillon au théâtre des Champs Elysées_Paris 1963

Niki de Saint Phalle, Maggy Rouff et Simea_Paris août 1952

Pablo Picasso, Vallauris_1952

La rotonde de l’Opera de Paris_1950 © Atelier Robert Doisneau

Brigitte Bardot mannequin pour Vogue, en robe de Jacques Fath_1950 © Atelier Robert Doisneau

A gauche : Mode Alpine_1950 © Atelier Robert Doisneau
A droite : Mireille et Emmanuel Berl chez eux au Palais Royal_1950 © Atelier Robert Doisneau

A gauche : Mademoiselle d’Origny devient Vicomtesse d’Harcourt_Paris 1952 © Atelier Robert Doisneau
A droite : La comtesse de Bourbon Busset -robe de Lanvin Castillo- au Chateau de Groussay, chez Monsieur de Besteigui_mai 1957 © Atelier Robert Doisneau

A vos agendas

Not Afraid of Love – Maurizio Cattelan

Maurizio Cattelan se dévoile à la Monnaie de Paris jusqu’au dimanche 8 janvier 2017. A travers une exposition intitulée « Not Afraid of Love », l’artiste cherche à faire réfléchir par la provocation. Certaines des oeuvres exposées l’ont été en 2011 au musée Guggenheim de New-York. La mise en scène n’est, tout de même, pas la même et incite à un autre regard.

Entrez dans ce magnifique lieu qui était, avant d’être un lieu d’exposition, des appartements de fonction. Petite parenthèse, la Monnaie de Paris a été créée en 864, elle est la plus ancienne institution française et la plus vieille entreprise du monde toujours en activité.

Cette exposition temporaire fait voyager dans le passé et nous transporte dans l’émerveillement, la surprise, l’amusement, l’indignation, le questionnement…

Vous allez découvrir les oeuvres les plus marquantes de Maurizio Cattelan, mais rien de tel que de se rendre sur place et d’écouter un guide vous narrer l’univers de cet artiste italien.

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Nous y voila, à peine arrivés, nous sommes face à une statue de femme de dos et crucifiée. Cela vous choque, pourtant l’émotion n’est pas la même quand on croise une nouvelle fois Jesus sur sa croix. Voila, une première mise en bouche de ce que vous allez découvrir tout au long de l’exposition.

Avancez et levez un peu plus les yeux et vous serez hypnotisés par ce cheval suspendu.

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Une fois en haut de l’Escalier d’Honneur, un superbe plafond s’offre à vous. Juste en dessous, « La Nona Ora » l’un des chefs-d’oeuvre les plus célèbres de Maurizio Cattelan et pour cause. Une statue de cire représentant le Pape Jean-Paul II écrasé par une météorite. Nous sommes amenés ici à réfléchir entre autres sur le pouvoir et la vulnérabilité.
Et une oeuvre très éphémère : celle de l’enfant catholique au sol, non loin du Pape. Une nouvelle interrogation que la vie quotidienne nous emmène.

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Mais quel est ce bruit infernal ? Attirés, nos regards se posent sur une nouvelle oeuvre dans un coin en haut de cette haute et magnifique salle. Un automate représentant un petit garçon joue du tambour. Que veut-il nous dire ?

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Allons voir plus loin, des pigeons, un mini-lui ? Nous allons bientôt découvrir que l’artiste aime se représenter.

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Une belle pièce, bien éclairée, mais une étrange scène au milieu : une chienne, un chien et leur poussin adopté. Laissez parler votre imaginaire si vous n’aimez pas la taxidermie.

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Nouvelle salle, nouvelle ambiance, les murs sont rouges et font partie de cette mise en scène car c’est à la demande de l’artiste qu’ils sont ainsi. Voici la tête de l’artiste qui sort du sol venant à la découverte de l’art avec un petit clin d’oeil en donnant l’image d’un cambriolage à la Monnaie de Paris.

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« Charlie Don’t Surf », un écolier seul face à un mur (sens propre ou figuré à votre avis ?)
Approchez-vous… Est-ce le système scolaire qui dirige sans possibilité de bouger ou est-ce un souvenir de son enfance où il avait planté sa plume dans la main de l’un de ses camarades se moquant de lui car il avait échoué à son contrôle d’italien ?

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Dans les familles italiennes, il était de coutume de réserver un cadre d’argent pour mettre la photo des mariés sur la cheminée. N’a-t-on pas le droit à sa photo lorsque l’on est seul ?

Seul, jusqu’à la fin ? Dans un lit, on peut le découvrir attendant la mort avec son autre lui. Lui en 2010 et lui en 2025. Invite-t-il à une certaine réalité en se mettant en scène ?

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Retour en arrière avec cette représentation de lui plusieurs années avant dans un corps d’enfant. On passe de la tristesse à l’amusement dans la même pièce.

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D’un coté la vie, de l’autre la mort. Un mur fait le passage entre les deux. A l’inverse du trophée de chasse, ici un cheval, animal qui n’est pas dans les habitudes d’être empaillé.

De l’autre côté, 9 statues de marbre de Carrare qui nous laisse un peu de marbre aussi. Pourquoi 9 ? Car Maurizio Cattelan trouvait que 6 n’était pas assez et que 11 était de trop.

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De dos, vous voyez quelqu’un en train de demander son pardon. S’il se repenti, Dieu accordera son pardon, quelque soit la personne ?!

En découvrant le visage, votre jugement peut-il être différent ?

Vous êtes face à « Him » (Lui pour ne pas citer son nom). Une oeuvre qui a été remportée aux enchères en mai 2016 par un déporté juif pour 15 millions d’euros. L’expression « Quand on aime, on ne compte pas » n’est pas de rigueur ici. Cet achat est dans la lignée de cette exposition, plein de questionnements.

Instants de vie

Ma série photos – Ballon(s)

J’ai réalisé il y a quelques temps un projet photographique pour diverses belles raisons que je vous explique ci-dessous. Une seule contrainte donnée, exposer des photos en noir et blanc prises avec un appareil photos argentique.

La photographie ne vit que si les émotions naissent à son contact. Cela peut être au moment de la prise de vue, lors de la découverte de l’image et pourquoi pas… en partageant sa passion ? Cette série a été construite sur les valeurs de l’échange et de la transmission. Quoi de plus enrichissant que d’impliquer ses enfants avides de connaissances dans un projet pour leur faire découvrir un domaine autant artistique que technique ?

C’est ainsi que 3 petites filles sont devenues modèles tout en apprenant avec un appareil photo argentique âgé de 60 ans à développer des pellicules et tirer des photos à la lumière rouge. Aujourd’hui, cette aventure continue avec vous, respectant ainsi cette idéologie de partage.

Cette aventure a démontré à Sophie 8 ans, Maëlys et Emma 6 ans que la photographie ne se résume pas au fait d’appuyer sur un bouton et de se satisfaire d’une image sur un écran. L’intérêt de travailler avec un appareil photo argentique permet de revenir à une ère où le numérique n’existait pas et faire apparaître ses propres photos progressivement sur du papier. J’ai choisi de travailler avec un Rolleiflex 2.8C fabriqué en 1954 afin de solliciter une autre gestuelle et appréhender une autre façon de mesurer la lumière, cadrer, faire la mise au point…

Ces trois apprenties-photographes ont été impliquées dans la totalité du projet afin de comprendre toutes les étapes de la photographie. C’est donc naturellement qu’elles ont dilué les produits chimiques avec précaution pour développer chacune leur tour une des trois pellicules (Kodak TriX 400). Après une sélection de six photos, elles ont à nouveau respecté les doses pour les différents bains (révélateur, bain d’arrêt et fixateur) qui leur ont permis de tirer sur papier à l’agrandisseur et sous lumière rouge.

Les tirages ont été réalisés de façon artisanale et contrôlée. Afin de rester dans cette démarche particulière, uniquement 30 exemplaires de chacun de ces clichés seront numérotés et signés par mes soins.

Par curiosité, vous préférez quelle(s) photo(s) ?

Derrière

Derrière

Points d'arrêt

Points d’arrêt

La traversée

La traversée

Voyage à Paris

Voyage à Paris

Cachette

Cachette

Tête en l'air

Tête en l’air

Des fleurs nommées Sourire

Des fleurs nommées Sourire

Un bout de chemin ensemble

Un bout de chemin ensemble

Départ

Départ

Souvenirs d'antan

Souvenirs d’antan

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